Titre : Izana.
Auteur : Daruma
Matsuura.
Éditeur : Lumen.
Nombre de
pages : 312.
Résumé :
« Dans le monde d'Izana, il y a le dedans et le
dehors. Le dehors, c'est tout ce qui s'étend au-delà des murs de la maison : le
soleil, les arbres, les autres... tout ce qu'elle n'a jamais vu autrement que
dans ses livres ou à travers les carreaux. Car depuis sa naissance, elle vit
recluse, bien à l'abri entre quatre murs. Un jour, poussée par la curiosité, la
jeune fille décide de braver l'interdit et de s'aventurer à l'extérieur. Bien
mal lui en prend – elle comprend que son visage est si effroyable qu'il ne peut
être montré au grand jour.
Car si d'ordinaire, la laideur n'est pas un crime, il
règne dans le village une terrible superstition. Autrefois se seraient
affrontées une sorcière d'une grande laideur et une prêtresse d'une grande
beauté : la première, victorieuse, aurait volé son apparence à la seconde.
Depuis lors, toute petite fille laide née une certaine année est tuée
sur-le-champ, sous peine de porter malheur aux habitants. Cette légende est
même le thème d'une pièce de théâtre qui se joue chaque été. Izana y découvre
pour la première fois, dans le rôle de la prêtresse, sa propre cousine. Née la
même année qu'elle, Namino a été épargnée grâce à sa beauté extraordinaire...
Jusqu'où iriez-vous pour obtenir la beauté du diable,
pour prendre le visage de votre choix ? À quel point l'apparence d'un être
influence-t-elle son destin ? Dans une petite ville à l'atmosphère envoûtante,
où des légendes séculaires restent terriblement vivaces, une adolescente
marquée par le sort décide de briser les chaînes de son destin. »
Mon avis :
L’intrigue – Je
dois bien avouer que je ressors dubitative de cette lecture, incapable de vous
dire si elle m’a été agréable ou non.
Izana a eu le malheur de naître hideuse, l’année du cheval
de feu, dans un village ou ces deux faits sont considérés comme porteur de
malheur, une superstition héritée d’une vieille légende. Sauvée par la
sage-femme qui a accouché sa mère avant que celle-ci de s’immole, Izana va
vivre cachée du monde, afin de protéger sa propre vie, et découvrir les
origines et les conséquences de la terrible malédiction dont elle semble
l’héritière…
Je m’attendais à avoir une sorte de conte, ce qui n’est pas
vraiment le cas ici. On est dans une période moderne (années 1960-1970), mais
le village d’Akeiwa est tellement reculé et reclus sur lui-même qu’on n’en a
pas l’impression. Entre ça et les légendes, on est plongé dans une atmosphère
très particulière, en partie brisée par Nagi, ce jeune archéologue venu de la
ville pour étudier les sols du village.
Je pense qu’il faut vraiment connaître un minimum la culture
et le système de croyances japonais pour apprécier cette lecture, car les
différences sont tellement importantes avec la culture occidentale que ça peut
rapidement perdre un lecteur non averti.
J’ai mis un peu de temps pour lire ce livre, pas tant à
cause de l’histoire en elle-même, dans laquelle il y a assez de retournements
pour rester attentif, mais plutôt à cause de l’atmosphère de ce livre, qui est
assez pesante.
Ce roman est en fait un prequel à un manga qui s’appelle Kasane, et qui a été traduit en France.
Avis aux amateurs !
Conclusion : Un roman très particulier sur lequel il est
difficile de se prononcer.
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