mercredi 22 février 2017

Hunger Games, de Suzanne Collins.




Titre : Hunger Games – tome 1.
Auteur : Suzanne Collins.
Éditeur : PKJ.
Nombre de pages : 411.


Résumé :
« Les Jeux de la Faim ; 24 candidats pour un seul survivant, le tout sous le feu des caméras ?
Dans chaque district de Panem, une société reconstruite sur les ruines des États-Unis, deux adolescents sont choisis pour participer au Jeu de la Faim. La règle est simple : tuer ou se faire tuer. Celui qui remporte l'épreuve, le dernier survivant, assure la prospérité à son district pendant un an.
Katniss et Peeta sont les « élus » du district numéro douze. Les voilà catapultés dans un décor violent, semé de pièges, où la nourriture est rationnée et, en plus, ils doivent remporter les votes de ceux qui les observent derrière leur télé... »

Mon avis :
L’intrigue – J’avais vraiment adoré les trois films, du début à la fin, et j’ai donc eu tout naturellement envie de lire les livres ensuite, pour me faire ma petite idée sur cette saga et pouvoir comparer les deux versions. Mais j’ai toujours un souci avec les adaptations au cinéma : si je lis le livre avant, le film me plaît toujours beaucoup moins, et si je vois le film en premier, alors le livre me paraît toujours un peu plus fade qu’il ne l’est en réalité, et j’ai les images du film collées à l’esprit, ce qui m’empêche de savourer pleinement ma lecture. Ici, bien évidemment, je n’ai pas échappé à ce problème. Je partais en plus avec un handicap supplémentaire, étant donné que les films m’avaient énormément plu, et qu’il fallait donc que les livres soient vraiment à la hauteur. Au début donc, inévitablement, j’ai eu un peu de mal à rentrer complètement dans l’histoire. J’ai un peu traîné ce bouquin pendant une dizaine de jours, surtout qu’en plus je suis partie en vacances entre deux, et que donc je n’avais pas beaucoup de temps de lecture. Sauf que je déteste traîner des livres trop longtemps. Autant vous dire que, si je ressors de cette lecture en ayant tout de même passé un bon moment, et ce malgré tous ces obstacles, c’est que ce livre déchire vraiment.
Même si, pour des raisons qui me sont toutes personnelles et n’ont rien à voir avec le livre, j’ai eu du mal à rentrer dedans, ça n’a pas duré longtemps, et tout comme dans le film, je me suis assez vite laissée prendre au jeu. Le livre n’est pas très gros, et les actions s’y enchaînent rapidement, pour ne laisser aucun répit au lecteur. Parfait pour un jeune public amateur de dystopies – et même pour les un peu plus vieux aussi !
Les personnages – Je dois bien avouer que j’ai été un peu perturbée par le fait qu’on en découvre moins sur les personnages dans le livre que dans le film. Certains personnages ont carrément été inventés dans le film, d’autres, comme Snow par exemple, ne sont qu’à peine effleurés dans le livre. Il m’a fallu faire un effort sur moi-même et me sortir l’adaptation de la tête, et essayer de découvrir cette lecture comme une nouvelle histoire.
Ce que j’ai aimé en revanche, c’est que la mythologie, le passé et le décor sont bien plus plantés ici qu’ils ne le sont dans le film. On a vraiment un univers bien plus complexe qui est créé.
C’est vrai également concernant les personnages principaux : Katniss apparaît comme un personnage bien plus nuancé, l’auteur nous fait entrer directement dans son cerveau. J’ai vraiment aimé redécouvrir sa personnalité, la voir sous un jour nouveau. Peeta m’est également apparu avec un peu plus de substance, et pas simplement comme le beau gosse un peu naïf qui met Katniss en valeur.
Le style – Là encore, caractéristique du genre, le style est assez simple, et c’est fait pour se lire d’une traite. Un reproche à faire peut-être concernant la clôture de certains chapitres. Souvent, l’auteure a souhaité amener le suspense sur les dernières lignes, pour donner envie de lire la suite sans attendre. Alors oui, les retournements sont toujours à la hauteur et rendent l’histoire vraiment très dynamique. Mais on sentait que parfois c’était un peu artificiel, et que le retournement arrivait un peu comme un cheveu sur la soupe, sans vraie connexion logique. C’est dommage, mais c’est bien là le seul défaut que l’on puisse reprocher à Suzanne Collins.


Conclusion : Ce premier tome, que j’aurais aimé lire avant de voir les films, reste une belle réussite du genre, et mérite largement son succès.

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